L’Afrique avance, l’Afrique se transforme. Mais pour que cette transformation soit durable, inclusive et équitable, l’accès à l’assurance doit devenir un droit fondamental, et non un privilège réservé à une minorité. Aujourd’hui, la majorité de nos populations vivent sans filet de sécurité, exposées aux chocs économiques, aux aléas climatiques, aux accidents de la vie. Cela n’est plus acceptable.
L’assurance : un pilier du développement inclusif
Dans un continent confronté à une croissance démographique rapide, à l’urbanisation, et à des défis structurels majeurs, l’assurance est un outil stratégique. Elle permet :
- De renforcer la résilience des ménages, en particulier les plus vulnérables ;
- De protéger les entrepreneurs, les agriculteurs, les commerçants face aux risques quotidiens ;
- D’encourager l’investissement, en réduisant l’incertitude économique ;
- Et surtout, de construire des sociétés plus justes, où chacun peut vivre et travailler avec dignité.
Une ambition continentale : l’inclusion assurantielle
En tant que candidat à la présidence de la FANAF, je porte une vision claire : faire de l’inclusion assurantielle un axe prioritaire de notre stratégie régionale. Cela signifie :
- Promouvoir des produits adaptés aux réalités locales et aux revenus modestes ;
- Encourager l’innovation technologique pour rendre l’assurance plus accessible (assurtech, mobile money, etc.) ;
- Renforcer l’éducation financière et assurantielle, dès le plus jeune âge ;
- Collaborer avec les États, les régulateurs et les partenaires au développement pour créer un environnement propice à la démocratisation de l’assurance.
Une FANAF engagée, proche des populations
La FANAF a un rôle clé à jouer : celui d’être un moteur d’innovation, un catalyseur d’idées et un acteur de terrain. Ensemble, nous devons repenser nos modèles, dépasser les approches traditionnelles et bâtir un marché assurantiel africain inclusif, robuste et solidaire.
Assurer chaque Africain, chaque famille, chaque entreprise, ce n’est pas une utopie. C’est un engagement. C’est notre responsabilité collective.